Lussac‚ une ville à découvrir…
SPORTS EQUESTRES REGIONAUX

 Le pont sur la Vienne
Photo:© Georges Bredel

Lussac-les-châteaux

de la préhistoire à nos jours.


Ecusson de Lussac






Sommaire
1. Page d´accueil
2. Lussac-les-Châteaux
  • Généralités
  • Préhistoire
  • John Chandos et la guerre de Cent Ans
  • Madame de Montespan
  • Ouvrages de référence

  • 3. Concours hippique
    4. Photographies
    5. Le canton de Lussac-les-Châteaux
    6. Calendrier des manifestations lussacoises
     La Léproserie
    Photo:© Gilles Audoux
    Temple Gallo-Romain‚
    Ermitage
    ou léproserie?
    L´énigme de Lussac…


    • Généralités:

    Lussac est située en France‚ dans le département de la Vienne. Traversée par la route nationale 147‚ à 40 km au sud-est de Poitiers et à 80 km de Limoges‚ installée en lisière d´une forêt d´un grand intérêt phytocénotique et floristique‚ Lussac-les-châteaux sera heureuse de recevoir votre visite.

    Le site était déjà habité à l´époque magdalénienne (15000 ans avant J.C) comme le prouvent les nombreuses plaquettes de calcaire gravées découvertes dans les grottes locales. (Voir § Préhistoire)

    Plus tard, l´homme a continué à vivre sur ce territoire. Le dolmen de Loubressac témoigne d'une présence humaine à l´époque néolithique . Des tribus dispersées sur les rives de la Vienne ont laissé des sépultures mégalithiques dont il ne reste hélas aujourd´hui‚ que peu de choses. Recouvertes d´une butte de terre rapportée‚ ces tables de pierre portées par des socles verticaux formaient une chambre funéraire. Tombes de chefs ou tombes collectives ? Différentes hypothèses ont été émises pour expliquer ces monuments néolithiques (datant d´environ 4000 à 2000 ans avant notre ère) .

    A l´époque gallo-romaine‚ selon la tradition locale‚ la cité devint “LUCIAGO” ‚ le domaine du chef de tribu “LUCIUS”. Certaines découvertes laisseraient supposer une organisation sociale et une vie artistique :

    - A quelques kilomètres un village (Voir § Civaux) est bien connu grâce à l'archéologie
    - Dans la campagne environnante des toponymes ( les vaux, villars... etc) pourraient nous faire penser que des propriétaires de villae gallo-romaines auraient vécus de travaux agricoles.
    - Des éléments de poteries‚ des monnaies sont parfois retrouvés...

    Mais est-ce suffisant pour affirmer que la région était exploitée par de vastes complexes agricoles ? Les études scientifiques manquent pour permettre de se prononcer avec certitude...
    Les habitants utilisaient la rivière comme moyen de communication.
    La région fut dévastée à plusieurs reprises et notamment vers l´an 276 lors des invasions germaniques. La tradition raconte aussi qu´en 507‚ près de là sur les rives de la Vienne ‚ Clovis roi chrétien à la tête de l´armée franque y aurait affronté et vaincu Alaric le roi des Wisigoths et ses soldats ariens.

    Il semble que Lussac appartienne à la famille des cités médiévales nées autour de châteaux construits lors du mouvement féodal lorsque le morcellement du pouvoir central nécessita la création de places fortes notamment sur les frontières provinciales pour lutter contre les appétits de terre des seigneurs guerriers voisins. Le seigneur de Lussac était vassal du comte de La Marche (Limousin) et devait défendre cette zone frontalière avec le Poitou.
    Selon certaines sources‚ le château aurait été construit vers 780. Il n´est indiqué cependant pour le première fois dans les archives qu´en 1065 comme appartenant à la famille Conis de Saint Germain. De nombreux détails visibles permettraient encore (pour combien de temps ? ) à un castellologue de proposer une date de construction.
    Pendant deux siècles il n´appartiendra qu´à deux familles. Durant la guerre de Cent ans‚ Du Guesclin le reprit aux Anglais en 1372.(Voir § John Chandos) … En 1492 aménagement de l´étang . En 1519‚ Renée Geoffroy‚ héritière du château épouse François de Rochechouart-Mortemart (Voir § Madame de Montespan) . Le château formait alors un gros quadrilatère avec tours d´angle‚ chemin de ronde et souterrains. Sa masse imposante se dessinait entre l´étang et le village.
    Depuis quand les imposantes piles‚ quatre constructions verticales de dimensions différentes laissant supposer une succession de ponts reliant les deux côtés‚ trônent-elles entre les deux parois rocheuses. Servaient-elles de salle de garde‚ de cellier ? Datent-elles de la construction du château ? Ont-elles été érigées ou seulement réaménagées à la fin du Moyen-âge ?... au XV ème siècle ?
    Le château fut saccagé par les troupes de l´Amiral de Coligny en 1569 puis démantelé par la population qui se servit de ses pierres pour construire les habitations.
    A quelques kilomètres du Futuroscope de Poitiers ‚ à peine plus éloigné du Marais Poitevin ‚ la “ Venise Verte”‚ le visiteur profitera de son passage pour découvrir la beauté et la richesse des villages voisins et de la région (Voir § Le canton de Lussac ).

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  • Préhistoire

    •La Préhistoire en Poitou
    La présence humaine en région Poitou-Charentes est très ancienne. Les nombreuses découvertes‚ d´outillages en pierre‚ de traces de foyers et de sépultures‚ de gravures l´attestent. La magnifique fresque sculptée d´Angles sur l´Anglin en constitue le vestige le plus éclatant.
    Très méconnus‚ les apports de notre région dans le domaine de la préhistoire ont été et sont encore d´une valeur capitale pour la connaissance du passé.

    Du singe à l´homme …

    depuis 30000 ans‚ une seule espèce subsiste: l´Homo sapiens. Les spécialistes ne s´accordent pas sur une filiation directe de l´homme moderne‚ mais tous admettent que cette histoire‚ loin d´être linéaire‚ ressemble plutôt à un buissonnement d´espèces plus ou moins apparentées.
    Les derniers moments de l´homme de Néandertal …

    L´homme de Néandertal et l´homme de Cro–magnon ont coexisté pendant plusieurs milliers d´années. Les découvertes faites dans deux gisements du Poitou–Charentes (Saint Césaire en Charentes–Maritimes et Quinçay dans la Vienne) le montrent en effet.
    L´homme moderne: un artiste…

    A partir de 30 000 ans‚ l´homme développe une nouvelle activité: l´art. L´image naît de la main des artistes presque simultanément en plusieurs endroits du monde; dans notre région‚ le Roc de Sers‚ la Chaire à Calvin‚ le Roc aux sorciers et à Lussac–les–Châteaux‚ la “grotte de la Marche”.

    •La Préhistoire à Lussac les châteaux‚ cité médiévale‚ haut-lieu de la préhistoire.

    L´importance de l´Art préhistorique de Lussac est attestée par la présence de nombreux mobiliers archéologiques originaux au Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain en Laye.

    La grotte des “FADETS” a été fouillée en 1865 par A. BROUILLET puis en 1905 par l´Abbé BREUIL‚ en 1962 par S. LWOFF et à partir de 1980 par Jean AIRVAUX et André CHOLET.
    Parmi les objets trouvés par A. BROUILLET figurent une flèche barbelée‚ un poinçon orné et un fragment d´os sur lequel apparait le dessin d´un cheval et d´un boeuf.
    Cette grotte fut occupée dès le Magdalénien moyen‚ mais la découverte de tuiles romaines‚ de pièces de monnaie et d´un sceau médiéval montre qu´elle dût servir de refuge tout au long de l´histoire.

    “L´ERMITAGE” fut fouillée de 1864 à 1936 successivement par A. BROUILLET‚ l´Abbé BREUIL‚ Léon PERICARD‚ Stéphane LWOFF. Seule grotte occupée dès le Néanderthalien‚ des milliers d´outils y furent trouvés.

    La grotte de la “MARCHE” (classée Monument Historique le 7.4.1970) a été fouillée à partir de 1937 par Léon PERICARD et Stéphane LWOFF. Site majeur en matière de préhistoire elle reçut la visite de l´Abbé BREUIL à plusieurs reprises entre 1939 et 1940.
    relevé d´une gravure: Ours Les chercheurs ont découvert une quantité de dessins sur des plaquettes de calcaire datant de l´époque magdalénienne (15000 ans avant J.C). Ces croquis sont le reflet de l´environnement des artistes préhistoriques et représentent divers animaux - mammouths‚ antilopes‚ félins‚ cervidés. A ces dessins d´animaux s´ajoutent une série de silhouettes humaines ( chose rarissime pour cette époque) parmi lesquelles corps de femmes enceintes‚ visages masculins‚ têtes humaines. Ces gravures sont d´une interprétation difficile car les artistes magdaléniens‚ réenduisant à plusieurs reprises la même plaquette avec de l´ocre ont superposé plusieurs dessins au fil du temps.
    Quelques archéologues ont émis l´hypothèse que les sites de Lussac-les-châteaux ont pu constituer une école d´apprentissage‚ mais cet ensemble apporte surtout de véritables témoignages sur la vie de l´homme paléolithique. On admire la précision graphique‚ le sens du mouvement donné aux animaux dans une grande simplicité des traits. Mais au-delà de leur qualité graphique ces gravures se rapportent peut-être à des rites sacrés ou mystérieux.
    Les plaquettes calcaires trouvées à Lussac sont devenues des éléments de référence pour les chercheurs et‚ uniques dans leur genre ont la même importance que les peintures rupestres de Lascaux.
    relevé d´une gravure: Félin
    On trouva aussi des milliers d´outils en silex‚ en os ou en bois de renne : burins‚ grattoirs‚ perçoirs‚ aiguilles‚ bâtons percés et la pointe de sagaie en bois de renne ( base en simple biseau et à double rainure) appelée “sagaie de Lussac”. Des vitrines du musée local sont consacrées à cette grotte.

    Le réseau “Guy MARTIN” : Découverte en 1990 par des spéléologues‚ cette caverne est hérissée de nombreuses stalactites. Une paroi présente un mammouth de 60 cm de long et diverses représentations gravées. On y a trouvé aussi des vestiges osseux. Comme “la MARCHE” elle est datée du Magdalénien III ( - 14000 ans).

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    •John Chandos

    En 1066, Guillaume Ier, duc de Normandie, conquiert l'Angleterre. Souverain en Angleterre il reste‚ en tant que duc‚ le vassal du roi de France. …/… La puissance des rois anglo-normands s'accroît . Henri II Plantagenêt, apporte l'Anjou, la Touraine et‚ grâce à son épouse Aliénor‚ l´Aquitaine.
    C´est une véritable menace pour la dynastie capétienne.
    …/…
    A Philippe IV le Bel (1268-1314 et Roi de France de 1285 à 1314) succèdent ses fils

  • Louis X le Hutin (1289-1316 et Roi de France de 1314 à 1316)
  • Philippe V le Long ( v.1293-1322 et Roi de France de 1316 à 1322)
  • Charles IV le Bel (1294-1328 et Roi de France de 1322 à 1328) son troisième fils.
    A la mort de celui-ci en 1328‚ les femmes étant écartées de la succession royale‚ la lignée des rois capétiens s´éteint.

    Seul prétendant de la lignée masculine,
  • Philippe de Valois est le neveu de Philippe le Bel

    Les deux prétendants au trône par la lignée féminine sont
  • le roi d'Angleterre Édouard III, fils d'Isabelle (la fille de Philippe le Bel) et du défunt roi Édouard II,
  • et Philippe VI, époux de Jeanne de Navarre (la fille de Louis X)

    Les nobles français choisissent Philippe VI de Valois;
    En 1329 Edouard III prête hommage pour ses fiefs français mais‚ plus tard‚ cherchera de nouveau à conquérir le trône de France‚ qu´il revendiquera officiellement le 7 octobre 1337.
    De 1337 à 1453‚ la guerre de Cent Ans qui résulte de la rivalité entre les royaumes de France et d'Angleterre se manifeste par une série de guerres entrecoupées de longues trêves.…
    Les Anglais portent la guerre en France. L´armée anglaise inflige à Crécy une sanglante défaite aux Français. Après un long siège, Edouard III prend Calais .
    De 1347 à 1349‚ l´épidémie de peste noire qui ravage l´Europe tue près du tiers de la population et limite la fréquence des combats.
    Jean le Bon, qui succède à Philippe VI‚ se heurte à un nouvel adversaire, Charles le Mauvais, comte d´Évreux et roi de Navarre.
    En 1355 et 1356‚ Édouard (fils d'Édouard III)‚ dit le Prince Noir‚ mène deux expéditions à partir de la Guyenne. En 1356‚ à MAUPERTUIS-POITIERS‚ les Anglais remportent une première victoire sur les Français. Le roi Jean est fait prisonnier.
    Fils aîné de Jean le Bon‚ Charles (1338-1380) doit assumer la régence au milieu des pires difficultés. Ayant réussi à surmonter les problèmes intérieurs‚ il doit faire face à une nouvelle invasion anglaise.
    En 1360‚ Edouard III et Charles signent le traité de Brétigny. Le roi d´Angleterre reçoit le Poitou‚ le Limousin‚ le Périgord‚ le Quercy‚ le Rouergue‚ mais doit renoncer à la couronne de France.
    A la mort de son père en 1364‚ Charles devient roi de France.
    Secondé par un grand homme de guerre‚ du Guesclin‚ la situation française se renforce.
    En 1364‚ du Guesclin écrase les troupes de Charles le Mauvais à Cocherel et entraîne vers l'Espagne‚ en 1367‚ les Grandes Compagnies qui dévastent le pays. Edouard III‚ trop âgé‚ et le Prince Noir son fils‚ malade‚ ne peuvent poursuivre l'effort de guerre.
    En 1369‚ du Guesclin revient en France. La guerre reprend sur ordre du roi de France. S´appuyant sur le réseau de places fortes et grâce à une tactique de harcèlement‚ les troupes de du Guesclin et de Charles V avancent inexorablement‚ sans grandes batailles. Elles épuisent les chevauchées anglaises en dévastant tout devant elles et assiègent l´une après l´autre les garnisons anglaises. Du Guesclin sera nommé connétable de France en 1370.
    Sir John Chandos est le descendant des seigneurs qui suivirent Guillaume le Conquérant en Angleterre. Son nom proviendrait du village de “Candos” dans le département de l´Eure‚ près de Rouen.
    Très jeune‚ il était déjà connu pour sa bravoure. Présent au siège de Cambrai‚ en 1337‚ il devient conseiller du roi d´Angleterre‚ chargé de la formation militaire du dauphin Edouard‚ le futur “Prince Noir”.
    Il prit une part importante au succès de ses troupes lors de la bataille de Maupertuis en 1356 et négocia le traité de Brétigny (1360).
    En 1361‚ il fut nommé connétable d´Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français. A ce titre‚ il reconstruisit un grand nombre de places fortes parmi lesquelles Niort en 1362 .
    NB: Une lettre de John Chandos confirmant les privilèges de l´abbaye de Moissac est conservée aux archives départementales du Tarn–et–Garonne. (Ref: G543) Note 1: Cliquer ici !
    Il vainquit et fit prisonnier deux fois du Guesclin (à Auray en 1364 et à Nájera en 1367). En 1369‚ il est nommé sénéchal du Poitou et s´installe à Poitiers.
    John Chandos ne pouvait voir sans une certaine “contrariété” les Français reprendre pied dans sa province. En effet‚ Jean de Kerlouet le breton et Louis de Saint Julien seigneur de la Trimouille avaient repris Lusignan‚ la Roche-Posay‚ et Saint-Savin‚ à quelques lieues de Poitiers.
    Il décida donc de reconquérir l´abbaye de Saint-Savin par surprise et de nuit. Mais‚ se croyant repérée‚ la troupe rebroussa chemin en passant par Chauvigny puis en longeant la Vienne jusqu´au pont de Lussac.
    Les Français‚ sans se douter de leur présence‚ avaient décidé de suivre le même trajet pour harceler d´éventuelles troupes anglaises. Les adversaires se rencontrèrent au pont de Lussac où le combat s´engagea.
    Un sol mouillé et son manteau trop long firent glisser Chandos. Jacques de Saint-Martin‚ un écuyer de la maison du sire de Bagnac lui porta un coup de glaive. Son oncle Edward Twyford‚ le corps de son neveu entre les jambes‚ repoussa les assaillants. Un de ses écuyers transperça de son épée les deux cuisses de J. de Saint-Martin qui mourut trois jours plus tard à Poitiers.
    Le sénéchal John Chandos fut couché sur un grand pavois et transporté au château de Morthemer qui était la forteresse anglaise la plus proche.
    Il y mourut le 1er janvier 1370 après un jour et une nuit d´agonie. Il avait environ 55 ans.
    Quand la nouvelle de sa mort parvint à la cour d´Edouard III en Angleterre et‚ en Guyenne‚ à celle du dauphin “Le Prince Noir” la désolation fut grande. John Chandos était non seulement un grand homme de guerre à l´instar de du Guesclin‚ mais aussi un administrateur habile et un sage politique.
    Froissard qui par ses chroniques nous permet de mieux connaitre cette époque nous dit :“ il eut mieux valu qu´il fut fait prisonnier au lieu d´être tué car il était si sage et si imaginatif qu´il eut trouvé quelque moyen par quoi paix eut été entre France et Angleterre” et aussi, ce qui pourrait constituer une épitaphe “ainsi perdirent Français et Anglais beaucoup à sa mort”
    Photo:© Gilles Audoux
    Il fut enterré dans l´église de Morthemer. Sa tombe existait encore vers 1820. A cette époque‚ elle fut remplacée par un autel.
    Un cénotaphe fut érigé pour commémorer l´endroit où il tomba. Ce monument a été depuis déplacé dans la commune voisine de Mazerolles.


    Ce thème vous intéresse? Pour plus d'informations consultez les sites :

  • The Death of Sir John Chandos   by Steve Muhlberger, Nipissing University .
  • Sir John Chandos   by The Lion Rampant Medieval Society
  • Château Sainte Claire   un site dédié à la guerre de Cent ans.

    et l'ouvrage suivant:
  • “Le connétable du Prince Noir” de Robert Ducluzeau .

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    •Madame de Montespan
    “ Le vandredi cinquième jour d´octobre mil six cent quarante a este baptisee françoise de rochechouard fille de gabriel de rochechouard chevallyer des ordres du roi conseiller en les conseil d´estat et prince premier gentilhomme de la chambre de sa majeste seigneur marquis de morthemar et lussac le chasteau autres places et prince de tonaicharante et de dame dianne de grandsaigne et ont este les parrins et marraine nicollas rozet et françoise massoulard qui ne scavent signer”
    P Cartaud‚ prêtre.
     Maison natale de Mme de Montespan
    Photo:© Gilles Audoux
    Maison natale de Françoise...
    Actuel musée R. TOUCHARD

    Le Marquis de Lussac eut 5 enfants:
    - Louis-Victor‚ né à Tonnay-Charentes en 1636‚ devint Maréchal de France‚ duc de Vivonne.
    - Gabrielle‚ l´ainée née à Tonnay-Charente en 1638‚ devint Marquise de Thianges
    - Françoise
    - Marie-Christine qui entra en religion au couvent des filles de Sainte-Marie de Chaillot
    - Marie-Madeleine (née à Paris en 1645) (1644 selon certains historiens) qui fut la célèbre abbesse de Fontevrault.

    De 1653 à 1659‚ Françoise est pensionnaire à Saintes‚ au couvent de Sainte-Marie‚ sous le nom de Mademoiselle de Tonnay-Charente. Elle en sort à 18 ans et est choisie par la Reine Anne d´Autriche pour être demoiselle d´honneur à la maison de la “Nouvelle Dame”. Elle épouse le 28 janvier 1663‚ Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin‚ Marquis de Montespan à qui elle donnera 2 enfants.

  • Marie Christine, née en 1663 et décédée en 1675
  • Louis Antoine né en 1665, marquis puis duc d'Antin.
    D'une grande beauté‚ “ à faire admirer de tous les ambassadeurs ” selon Madame de Sévigné ‚ Primo Visconti en brosse le portrait suivant:“ blonde aux yeux bleus‚ un nez aquilin mais bien fait‚ la bouche petite et vermeille‚ de très belles dents‚ un corps de taille moyenne mais de proportions accomplies‚ un teint d´une merveilleuse blancheur ” .
    Elle est pourvue d'un esprit mordant qui la rend redoutable. Note 2: Cliquer ici !
    Remarquée par le roi‚ elle devient sa maîtresse vers 1667‚ mais cette liaison n´est officielle qu´à partir de 1674‚ année où la marquise de Montespan se sépare de son mari qui affecte de paraître en deuil à la cour.
    Elle donna à Louis XIV huit enfants qui‚ à l´exception de deux enfants morts en bas âge, furent tous légitimés:
  • 1 fils (1669 - mort très jeune)
  • 1 fille (1669-1672)
  • Louis Auguste (1670-1736)‚ duc du Maine‚ qui devait épouser Marie Angélique de Bourbon-Condé
  • Louis César (1672-1683)‚ comte de Vexin‚ qui fut abbé de Saint-Denis
  • Louise Françoise (1673-1743)‚ mademoiselle de Nantes‚ future épouse de Louis III de Bourbon‚ prince de Condé . Note 3: Cliquer ici !
  • Louise Marie Anne (1674-1681)‚ mademoiselle de Tours
  • Françoise Marie (1677-1749)‚ mademoiselle de Blois‚ future épouse de Philippe‚ duc d´Orléans, le Régent.
  • Louis Alexandre (1678-1737)‚ comte de Toulouse et futur gouverneur de Bretagne

    Comme le roi‚ elle avait le goût de la magnificence et des belles choses. Elle marqua de l´éclat de son esprit les plus brillantes années du règne de Louis XIV ( elle avait selon Saint-Simon et Voltaire “ l´esprit inimitable des Mortemart ”). Elle introduisit à la cour nombre d´artistes et d´écrivains parmi lesquels La Fontaine‚ Corneille‚ Molière‚ Lully…
    Note 4: Hommage de Jean de la Fontaine à Madame de Montespan‚ Cliquer ici!

    Détestée par la coterie de la Grande Mademoiselle et par Bossuet‚ elle perdit peu à peu la faveur royale‚ et fut supplantée par la duchesse de Fontanges puis par la marquise de Maintenon. Très gravement compromise dans l'affaire des Poisons‚ accusée de s´être livrée à des pratiques magiques et d´avoir fait célébrer des messes noires‚ elle ne fut pas inquiétée‚ sur les instances expresses du roi‚ et resta même à la cour jusqu´en 1691‚ date à laquelle elle se retira dans un couvent.
    Françoise Athénaïs de Rochechouart meurt en prenant les eaux à Bourbon‚ au mois de mai 1707‚ “ d´une grande attaque de vapeur‚ belle comme le jour jusqu´au dernier moment ” ( Saint-Simon). Son corps fut enseveli à Poitiers‚ en l´église des Cordeliers‚ dans le tombeau des Mortemart.


    Ce thème vous intéresse? Pour plus d'informations consultez :

  • Un Gascon célèbre Louis-Henri de PARDAILLAN Marquis de Montespan.

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    Sources:
    • Etude de Mme Marie-Gabrielle Giroire parue dans un hors série de la revue “Le Picton” (129 Bd du Grand Cerf 86000 Poitiers).
    • Plaquette réalisée par le “Centre de valorisation des collections de l´Université de Poitiers” à l´occasion d´une exposition à l´Espace Mendès France de Poitiers.
    • Jean-Charles Volkmann : “ Bien connaitre les généalogies des Rois de France” Editions Jean-Paul Gisserot.
    • Par Michel de Decker aux Editions Pygmalion Gérard Watelet:
    • “Madame de Montespan‚ la favorite du Roi-Soleil à son zénith”
    • “Louis XIV, le bon plaisir du roi”
    • “Aimée du Roi” par Catherine Decours aux Editions Plon.
    • “Gloires de Gascogne” de Robert Castagnon aux Editions Loubatières.
    • Encyclopédie Hachette Multimédia.
    • Encyclopédie Microsoft Encarta 98.
    • Travaux de l´Office de Tourisme de Lussac les Châteaux.
    • La Royale Montespan de M. Maurice Rat
    ainsi que les 3 ouvrages suivants que l´on peut acquérir au Musée‚ à la Mairie‚ ou à l´OTSI de Lussac.
    • L´Art préhistorique en Haut-Poitou (DRAC Poitou-Charentes 1990)
    • John CHANDOS et la Guerre de Cent ans en Haut-Poitou de A. Querrioux 1999
    • Madame de Montespan de A. Querrioux 1994
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